Investissement SCPI à la loupe : les précautions à prendre

Autre alternative pour percevoir des revenus complémentaires issus de l’immobilier : investir dans des SCPI. Ce sont des placements collectifs auxquels un grand nombre d’investisseurs deviennent associés et dont la gestion est prise en main par un tiers.

Ces sociétés civiles de placement immobilier génèrent d’excellents résultats, dont de hauts rendements, et sa gestion déléguée constitue un de ses principaux atouts. Il suffit d’un budget raisonnable pour y avoir accès, sans forcément passer par la souscription à un crédit. Les SCPI se démarquent aussi par leur bon équilibre rendement-risques, de même que par la possibilité de souscrire en ligne en toute sécurité. Bien qu’elles conviennent à tous types d’investisseurs, bien maîtriser son fonctionnement s’avère incontournable afin d’en tirer le maximum de profit. Dans cet article : les précautions à prendre avant de se lancer dans l’aventure SCPI.

La Finance, Stock Trading

Vérifier l’existence d’une épargne de précaution

L’épargne de précaution est un matelas de sécurité à constituer à partir d’une partie de la trésorerie non utilisée. Cette épargne est recommandée dans le cas d’un investissement en SCPI à crédit. Le souscripteur en effet doit s’acquitter du remboursement du prêt et des intérêts sur une certaine période et un défaut de trésorerie pourrait avoir des répercussions par rapport au nantissement des parts. Notons en effet que le capital investi dans ce type de placement n’est pas toujours garanti et que des risques de perte ne sont pas à écarter.

 

Bien définir son horizon de placement et la liquidité de la SCPI

Les SCPI ne sont recommandées qu’à ceux souhaitant bloquer leur placement sur le long terme, c’est-à-dire sur une dizaine d’années. C’est d’ailleurs sur cette durée que s’apprécie réellement les performances de ces actifs, les éventuelles baisses de rendement étant lissées sur le temps.

Ceux qui souhaitent ne pas s’alourdir avec les contraintes de la revente peuvent investir en démembrement en achetant des parts en usufruit. Avantage : la durée de l’investissement est temporaire et l’usufruit rejoint automatiquement l’autre partie qui est la nue-propriété détenue par un autre investisseur afin de reformer la pleine propriété. Cela sans frais ni taxe quelconque à s’acquitter, pour l’une ou l’autre des deux parties. L’achat en usufruit ou en nue-propriété s’accompagne d’ailleurs de nombreux autres avantages encore.

Par ailleurs, sa faible liquidité constitue un des inconvénients de la SCPI. Il vaut donc mieux la conserver sur une assez longue période avant de la revendre, le temps qu’elle ait pris de la valeur afin de compter sur une éventuelle plus-value à la cession des parts.

Notons que les SCPI adossées aux immeubles d’habitation sont davantage peu liquides et dont la revente s’avère difficile, voire impossible. Ce sont les SCPI fiscales, et elles ont pour objectif de réduire l’impôt sur le revenu de son souscripteur.

 

Analyser le patrimoine et les locataires

Tous les secteurs d’activité ne sont plus à l’abri de la profonde crise économique déclenchée en 2020 et dont les répercussions sont encore aujourd’hui ressenties. Il convient donc de bien analyser la composition du patrimoine, en particulier pour les SCPI professionnelles, de même que ses locataires. La meilleure manière de sécuriser son investissement serait d’opter pour une SCPI solidement diversifiée.

 

Définir son propre niveau de tolérance aux risques

Le niveau de tolérance aux risques de l’investisseur sera déterminé à l’avance afin de choisir la SCPI qui correspondent le mieux à son profil. L’AMF (Autorité des marchés financiers) donne une indication du niveau de risque encouru qui est graduée sur une échelle de 1 à 7. Avant de valider son placement, l’investisseur doit d’ailleurs avoir eu connaissance des dispositions énoncées dans le DICI, le document d’informations clés de l’investisseur.

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