L’immobilier physique perd progressivement de son intérêt auprès des Français au profit de l’immobilier digital dont les multiples atouts ne cessent de séduire chaque jour. C’est d’ailleurs à travers le numérique que la plupart des investisseurs dans le domaine de la « pierre » ont placé une partie de leur argent tout au long de l’année 2020. Année fortement marquée par les répercussions néfastes de la crise sur l’économie, rappelons-le.
L’immobilier digital ne permet pas seulement de gagner du temps grâce aux diverses possibilités issues du numérique, mais bien d’autres avantages insoupçonnés encore. Par exemple, en confiant à un opérateur la gestion totale du bien, ou encore en devenant propriétaire d’un parc immobilier et ce, à coût moindre et totalement accessible à tous. L’immobilier digital se matérialise en effet au travers des fameuses sociétés civiles de placement immobilier ou SCPI, dont la collecte ne cesse d’augmenter chaque année. Les investisseurs se sont même arraché les parts émises sur le marché primaire pendant la période critique 2020. Ce, après analyse de leurs performances au fil des ans, et en particulier au cours du krach du milieu du premier semestre.
L’immobilier digital à travers les SCPI
Ces sociétés civiles de placement immobilier fonctionnent sur la base d’un patrimoine constitué par un spécialiste de la pierre qui est un opérateur exploitant. Son activité est suivie de près par l’Autorité des marchés financiers (AMF). Sa mission est de gérer le parc locatif, de même que les locataires et les baux. Il ne reste plus à l’investisseur que de profiter des atouts issus de la SCPI en souscrivant aux parts émises par l’opérateur. Ainsi, il devient propriétaire du parc, au même titre que les autres investisseurs associés. Ce qui lui permet de percevoir des revenus locatifs réguliers.
L’accessibilité des caractéristiques de l’immobilier digital
L’investissement dans l’immobilier digital est totalement différent du celui de l’immobilier physique. Avec ce dernier, il est question de visiter le futur immeuble à acquérir, anticiper la mise en location (cibler les locataires, calculer les loyers), gérer les baux et les recouvrements, prévoir les risques locatifs, voire réaliser des suivis en contentieux dans certains cas.
En se tournant vers l’immobilier digital, le futur investisseur découvre sur un simple clic de souris toute l’étendue du parc immobilier de la SCPI. En Île-de-France, en régions, en Europe, voire à l’international. Ce patrimoine se décline aussi en différentes typologies d’immeubles : de logement, de commerces, de bureaux, de locaux d’activité, d’éducation, de santé, d’hôtels. Ce qui représente un énorme avantage car donne lieu à une dilution des risques en cas de forte tension sur différents niveaux (politique, économique, social, sanitaire).
Investir dans l’immobilier digital, c’est aussi avoir accès à l’avance au rendement que génère la SCPI, en consultant sa fiche technique. Ce rendement se traduit en taux de distribution sur valeur de marché. D’autres indicateurs de performance sont aussi disponibles en ligne sur cette même fiche : le taux d’occupation financier, la progression du prix de la part au fil des ans, de même que la capitalisation. Le futur investisseur pourra aussi connaître à l’avance le montant des dividendes par part. Tous ces éléments lui permettront de mettre en place sa propre stratégie d’acquisition, ce que nous allons aborder dans le paragraphe qui suit.
L’immobilier digital et les différentes possibilités de souscription
Selon l’objectif de l’investisseur, celui-ci peut choisir sa propre stratégie d’acquisition grâce au digital également : par le biais de l’assurance-vie par exemple, au comptant ou par le biais d’un prêt bancaire, en démembrement ou en pleine propriété. Il se servira d’un outil de simulation en ligne pour déterminer la meilleure option en fonction de son profil et de sa situation.